« Le pantin désarticulé »
Une
patte violente, un trait énergique et sûr, si je dis peintre austro-hongrois du
XX siècle, on me répond Schiele.
Un
coup de pinceau fort en émotions et en sensations avec une connaissance tout
simplement remarquable du corps humain, notre peintre représente les corps avec
une grande violence.
Accompagnés
d'un soupçon d'érotisme, il met en scène ses personnages dans des poses
insolites, dignes de marionnettes auxquelles on aurait coupé les ficelles.
Possédant
un style bien à lui, Egon Schiele peut émouvoir en un clin d'œil. Doué et
passionné, il nous fait frissonner.
La
question du « j'aime, je n'aime pas ? » est en effet courante puisqu'on peut se
demander pourquoi ses pantins ont le visage et même le corps ainsi sec.
Certains peuvent nous paraître sauvages mais lorsque l'on s'approche d'un peu
plus près, que l'on s'aventure dans son univers, il est possible finalement
d'être captivé par son petit quelque chose à lui, son petit rien qui est tout.
Tous
nous regardent, tous les personnages nous observent, pas un ne regardent
ailleurs. Ils ont tous les yeux rivés sur nous, spectateurs du talent, ce qui
rend plus profond encore sa peinture.
Un génie dans une tête bien
faite, Schiele est un artiste à connaître, avec sa sensibilité et son
formidable coup de crayon. Malgré sa vie éphémère, il nous a laissé des
trésors, peintures et croquis en grande quantité, admirons ainsi ses pantins
désarticulés
Claire P
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